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Im Rahmen des Schüleraustausches mit Frankreich nahmen die Schülerinnen und Schüler unserer Schule in Châtellerault an einer Gedenkfeier zum 1. Weltkrieg teil. In Frankreich wird am 11. November das Ende des ersten Weltkrieg gefeiert. “250 Einwohnern aus Chatellerault und die verschiedene Vertreter der lokalen Behörden (Soldaten, Bürgermeister, Ratsglieder…usw) haben als Friedenzeichen den deutschen Schüler starken Beifall gesendet”, berichtet der französische Korrespondent. Von der Feierlichkeit in Châtellerault berichtet der folgende Artikel.

Leur premier 11 Novembre

Les élèves allemands de Velbert (ici, avec leurs petits camarades châtelleraudais) ont participé à leur premier 11 Novembre.

Les élèves allemands de Velbert (ici, avec leurs petits camarades châtelleraudais) ont participé à leur premier 11 Novembre.

En Allemagne, le 11 Novembre n’existe pas. Ni célébré ni férié. 17 élèves de Velbert, ville jumelée avec Châtellerault, ont vécu hier leur première cérémonie.

Lorsque les porte-drapeaux brandissent solennellement leurs bannières tricolores autour du monument du souvenir, les 17 collégiens et lycéens allemands de Velbert sortent leurs téléphones portables pour immortaliser la cérémonie du 96e anniversaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale.

Je suis heureuse d’être ici

Nora Muheidat

Pour ces élèves du GSG Geschwister Scholl Gymnasium Velbert (« Scholl » est aussi le nom d’une famille allemande de résistants contre les Nazis), le 11 Novembre est un événement. Méconnu.
Outre-Rhin, le 11 Novembre n’est pas un jour férié et encore moins célébré, explique Julie Favre, professeure d’allemand au collège George-Sand. Même si, précise son homologue allemande, Dorothéa Wenkers, professeure d’histoire et français, il existe le « Volkstrauertag » (un dimanche de novembre) qui est la journée de deuil national du peuple allemand, en souvenir des victimes de guerres.
Nora Muheidat, 15 ans, est l’une des 17 élèves de Velbert : « C’est important d’être ici pour célébrer le 11 Novembre car cette journée n’existe pas en Allemagne. C’est dans nos cours en classes qu’on a appris qu’on célébrait l’armistice en France. Je suis heureuse de me retrouver ici pour célébrer le centenaire de la guerre 14-18. »
En Allemagne, la guerre dont on parle vraiment, c’est la Seconde, qui fait écran à la Première. « On parle plus de la Seconde Guerre même si la Première nous est aussi enseignée », souligne Nora Muheidat.
Sa camarade, Katharina Mentz, 14 ans, évoque la question de la culpabilité : « La Seconde Guerre a fait beaucoup plus de victimes. On parle des deux guerres mais il y a l’idée dans la conscience allemande que les Allemands ont déclenché la guerre 1939-45 et pas la Première. »

Les élèves allemands de Velbert applaudis

Avec les nouvelles générations qui ont grandi dans une Allemagne réunifiée, l’évocation des deux guerres est moins un sujet tabou. Et on préfère se réjouir avec une autre actualité commémorative qui vient se télescoper avec le 11 Novembre : le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.
Nicola Boeken, 14 ans, une autre élève de Velbert : « La chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, c’est une raison de faire la fête mais la guerre, non ! »
A l’issue de la cérémonie, les 250 Châtelleraudais présents, civils et militaires, ont applaudi les élèves de Velbert, à Châtellerault pour un séjour de dix jours, qui ont pris part à leur premier 11 Novembre.


Denys Frétier